On the weekend of July 14-15, we at Emmanuel Mennonite Church were blessed with the visit of Siaka and Claire Traoré, of Burkina Faso. Becky and I had known them since the years 1986-88, when we lived in “The Fatherland of Upright People,” which is what the name Burkina Faso means. In those years, Siaka and Claire had just returned from seminary in Bangui, Central African Republic, for Siaka to serve the Mennonite churches of the province of Kenedougou as pastor and president of the Evangelical Mennonite Church of Burkina Faso. In the years since, Siaka had also recently finished a stint in the capital city of Ouagadougou, working with the Mennonite Central Committee as a resource person available to churches, agencies and governments in the areas of peace-making, mediation and reconciliation. Now they both are in Bobo-Dioulasso, Burkina’s second largest city, working in church planting. As of my last correspondence with Siaka, I have come to understand that there is a group now meeting, the first-fruits of what one hopes and prays will become a movement, and the nerve center of Christian leadership to come. Siaka has also taken up again his former post as president of the EMCBF.
During their visit to Minnesota, Siaka and Claire got to see at least twelve of Minnesota’s famous ten thousand lakes. They really must come back to see the remaining 9,988 some day.
During worship that Sunday, Siaka brought the message, about the essential unity of peace and the gospel, and Claire led us, on the djembé which they gave to us as a gift (Thank you!) in a Dioula language song, “The Grace of God.”
After worship, Claire and Siaka shared their testimonies of their faith, spoke about the challenges they face as church planters and evangelists, and about their hopes for the future.
That evening, we hosted all who wished to come to greet, dine and visit with Siaka and Claire. There was more singing in Dioula, led again by Claire. Then the drum went to the Ethiopian members of Emmanuel and they blessed us with songs in their language (Amharic) and style. Thus God brought two ends of Africa together on our back porch in friendship, the joy of music, and the worship of God.
Many thanks also to Rod Hollinger-Jantzen, the U.S. Director for Africa Inter-Mennonite Mission, in Elkhart, IN., who did the lion’s share of the translating, and who drove and accompanied Claire and Siaka all throughout their travels in the U. S. and Canada. Thank you! Merci beaucoup! Aw n’i tche!
Une Visite de Très Loin
Au mois de juillet passé nous avons été bénis par la visite de Siaka Traoré et sa femme, Claire, du Burkina Faso. Nous les avons connus dans les années 1986 à 1988, quand nous avons vécu au “Pays des Hommes Intègres.” A cette époque-là ils étaients tout juste rentrés du seminarie biblique à Bangui, la ville capitale de la République Centraficaine, pour que Siaka puisse servir les églises Mennonites, dans la province du Kénédougou, en tant que pasteur et président de la dénomination, L’Eglise Evangélique Mennonite Au Burkina Faso. Il a aussi récemment passé six ans à Ouagadougou, dans les domaines de paix, de réconciliation et de médiation pour les églises, les agences et les gouvernements Ouest-Africains, sous l’agence de la Comité Centrale Mennonite. Couramment, Claire et Siaka habitent Bobo-Dioulasso, la deuxième plus grande ville au Burkina Faso, travaillant pour l’évangelisation et l’établissement de nouvelles églises Mennonites. Il y a dèja un groupement de croyants avec eux qui font les prémices d’un mouvement, un centre névralgique de dirigents à venir. Siaka a repris la poste de président de l’Eglise Evangélique Mennonite au Burkina Faso.
Lors de leur visite au Minnesota, ils ont vu et compté une douxaine de nos fameux dix mille lacs. Ils nous croient qu’il en rest neuf mille, neuf cent, quatre-vingt- huit à voir quand ils reviennent nous rendre visite.
Lors du culte, Siaka nous a porté la parole, une prédication concernant l’unité essentielle de la paix et l’évangile. Ensuite, pendant l’école de dimanche pour les adultes, Siaka et Claire ont donné leurs témoignages de leurs vies chrétiennes. Ils ont aussi parlé de leurs ministères, des défis auquels ils ont à faire face, et de leurs espoirs pour l’avenir.
Le soir, nous avons acceuilli beaucoup de monde chez nous pour saluer, pour diner, et pour bavarder avec Siaka et Claire. Nous avons chanté des cantiques Burkinabés en Dioula, avec Claire au tambour (le djembé qu’ils nous ont donné comme cadeau-Merci!). Des membres Ethiopiens d’Emmanuel Mennonite Church ont pris le tambour dans leur tour, et ils ont chanté des cantiques chrétiennes dans leur langue, l’Amharique, et dans leur style. Alors, Dieu a ainsi réuni les deux bouts de l’Afrique sur notre véranda en amitié et en la joie de la musique, de mème que dans l’adoration de Dieu.
Nous remercions aussi Rod Hollinger-Janzen, directeur du bureau Américain d’AIMM (Africa Inter-Mennonite Mission), qui les a conduit partout dans leur voyages aux Etas-Unis et au Canada, et qui a fait la plupart de la traduction pendant la visite. Soyez toujours les bienvenus!
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